Le Citroën Belphégor 350 fut décliné en trois empattements et trois motorisations à 4 cylindres distinctes, l’une à essence d’origine Citroën et deux moteurs diesels signés MAN et Perkins. Il fut décliné en de nombreuses versions : camion-benne, camion-citerne, bétaillère, engin de premiers secours des sapeurs-pompiers, cars de publicité…
C’est en marge du Salon de l’auto d’octobre 1965, sur l’esplanade des jardins du Trocadéro, que le nouveau camion Citroën 350 (et sa version 600 à 6 cylindres) fut dévoilé à la presse. La première chose qui sauta aux yeux des journalistes médusés fut les deux grands hublots placés à l’avant, au-dessus des phares, qui permettaient au conducteur de voir le sol et facilitaient les manœuvres d’approche. Plus généralement, c’est la ligne esthétique et aérodynamique toute entière de ce nouvel engin qui créa la surprise, en rompant avec les traditions d’alors. Elle fut l’œuvre de deux hommes légendaires de la marque aux deux chevrons. Flaminio Bertoni d’une part, qui avait participé notamment à la conception de la Traction Avant, de la DS, de l’Ami 6 et de la 2CV, et de Robert Opron, l’homme responsable de la GS et de la Sa Majesté la SM.
L’un des principaux points forts du Citroën Belphégor 350 était le confort et l’insonorisation de sa cabine dont la suspension était assurée par quatre silentblocs en caoutchouc. Celle-ci était aussi particulièrement spacieuse et la visibilité panoramique offerte au conducteur, remarquable.
Objet de collection pour adulte.
Source : Collection Les Véhicules du Garage Moderne Hachette Collections
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