Chez Citroën, l’innovation étant un fil rouge des bureaux d’études ou de style, tous les modèles du constructeur ont duré dans le temps. Une exception confirme toutefois la règle : la GS Birotor, apparue en 1973, n’a vécu qu’une seule année.
La Citroën GS reste le modèle dont la conception a été la plus rapide : à peine trois ans. Du jamais vu dans l’industrie automobile !
Elle est dévoilée au Salon de Paris en octobre 1973 pour une commercialisation à partir de mars 1974. Elle n’est disponible qu’en une seule finition et reçoit d’emblée la boîte C-Matic. Elle s’avère plus compacte que sa rivale NSU Ro80 et moins sportive que la Mazda Cosmo Sport, toutes deux motorisées par un bloc à pistons rotatifs. L’équipement intérieur de la GS Birotor est complet. Elle abandonne par exemple ses compteurs « pèse-personne » pour de plus lisibles compteurs analogiques. Ses sièges lui sont spécifiques, disposant d’appuie-têtes intégrés. L’autoradio est implantée au même endroit que dans la prestigieuse Citroën SM.
Surtout, Citroën met en avant la simplicité de ce nouveau moteur, composé de seulement huit pièces principales, contre plus de quatre-vingt-dix dans un 4-cylindres classique. Avec le rotatif, l’absence de mouvement alternatif procure une douceur de fonctionnement sans égale. Contrairement à ses concurrents directs (NSU et Mazda), Citroën positionne le moteur rotatif transversalement. La puissance réelle de 107 ch place la Birotor bien loin des autres GS de la gamme.
Malheureusement, Citroën décide de retirer la GS Birotor de son catalogue car sa consommation est jugée excessive.
Bien que produite en 874 exemplaires, la GS Birotor reste une pièce très recherchée en collection.
Objet de collection pour adulte
Source : Collection Citroën Hachette Collections
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