Dans les années 1960, la croissance économique est forte. De grands groupes industriels se sont créés, souvent avec l’appui de l’Etat. En effet, de très importants pôles industriels sont construits et organisés pour assurer la production d’énergie, l’approvisionnement en carburant, et la fabrication des matériaux dérivés des produits pétroliers.
Le VMR est prévu pour agir à l’intérieur de l’établissement industriel qu’il protège et pour s’alimenter en eau à partir d’un réseau dont les caractéristiques de débit et de pression dynamique font l’objet de prévisions en fonction du risque et dont l’implantation est fixe et déterminée. Sa mission consiste à établir sa ou ses lances-canons de manière à obtenir la meilleure efficacité sur sa cible et à produire beaucoup de mousse pendant longtemps. Le VMR emporte donc surtout du liquide émulseur, utilise sa pompe pour élever encore la pression de l’eau qui lui est fournie et n’est pas conçu pour arroser en mouvement.
Pour construire des engins de lutte contre l’incendie de très grande puissance, il faut des pompes capables de débits et de pressions au refoulement élevés. Sides, qui a quitté Champigny en région parisienne pour s’installer à côté de Saint-Nazaire en profitant des facilités offertes au titre de l’aménagement du territoire, en dispose. Mais pour les châssis et les moteurs, après avoir fait appel à Willème pour ses VMA, Sides conçoit son plus lourd et son premier modèle de VMR en le réalisant sur un Berliet type GBO 15 à empattement long et masse totale possible de 35 tonnes.
Avec un dosage d’émulseur à 5 %, le fonctionnement de la lance-tourelle en mousse est assuré pendant 1h30 sur la seule réserve d’émulseur emportée dans trois des compartiments du VMR. Durant le même temps, la consommation d’eau aura nécessité 170 m3 ! À l’époque de sa mise en service, le VMR 130 Sides-Berliet GBO est le plus long et le plus lourd des engins d’incendie français… Il en est devenu un VMR mythique.
Objet de collection pour adulte.
Source : Collection Camions et Véhicules de Sapeurs-Pompiers Hachette Collections
Aucun avis n'a été publié pour le moment.
Après la Seconde Guerre mondiale, les transports et...
Ce modèle réalisé à six exemplaires par les...
Commercialisé entre 1961 et 1966 par Pompes-Guinard sous...
Le camion Mercedes type LA 911 a vu sa production...
Au salon de l’automobile de paris, à l’automne 1974, est...
Le camion référence dans les années 70 pour le transport...
Durant la seconde moitié du XXe siècle, les accidents...
Après une décennie de guerre, la France des années 1950...
La 2 CV fourgonnette, véhicule utilitaire de conception,...
C’est avec le petit autocar PLA 5 que Berliet inaugure sa...
Parmi les camionnettes françaises les plus emblématiques,...
La lutte contre l’incendie d’un aéronef au sol s’effectue...
Afin de répondre au besoin des sapeurs-pompiers de...
Comme son nom, acronyme de « coloniale » et « rurale »,...
Dans l’histoire contemporaine des véhicules utilitaires...
Si depuis des siècles on avait compris que l’eau était...
Avec son Trafic présenté en 1980, Renault joue gros. Avec...
À la fin des années 1960, avec l'arrivée de châssis...
Montagne isolée dans l’océan Indien, culminant à 3 069 m...
Habillé d’une cabine ergonomique confortable et moderne...
Redécouvrez la célèbre « Jeep française » d’après-guerre,...
