Il est des voitures qui ont enthousiasmé plusieurs générations de conducteurs grâce à leur tenue de route, à leur moteur ou encore à la beauté de leur carrosserie. La berlinette Alpine avait tout ça, et un je-ne-sais-quoi de plus qui en a fait l’une des voitures majeures du XXe siècle.
C’est sur la base de la 4 CV Renault que le jeune concessionnaire Renault originaire de la ville de Dieppe Jean Rédélé, à l’idée de construire, dès 1954, une auto de sport à carrosserie en plastique. Et pour lui donner un nom en rapport avec les qualités dont il comptait doter son auto, il la nomme Alpine.
En 1960, après deux modèles à faible succès, la berlinette A110 reprend les avantages du moteur 956 cm3 de la R8 à savoir un moteur à cinq paliers et quatre freins à disques. À partir de cette date, les berlinettes Alpine vont suivre les évolutions mécaniques dictées par la sortie des nouveaux moteurs chez Renault, plus ou moins travaillés par des préparateurs comme le Moteur Moderne ou Marc Mignotet.
Ainsi, au moment de la présentation de la Renault 8 Major en 1963, et de son moteur de 1 108 cm3, la berlinette en hérita. Puis, lorsque ce moteur, retravaillé par Amédée Gordini pour la R8 du même nom, sera lancé, il fera lui aussi bon ménage avec la berlinette. N’oublions pas qu’il possède une culasse à chambres de combustion hémisphériques et développe alors 90 ch. Et comme la R8 Gordini, en 1967, passe en 1 300 cm3, la berlinette a également une version équipée de ce moteur, avec une cylindrée exacte de 1 255 cm3. À cette même période, un autre moteur est également préparé pour la berlinette 1300 S, en 1 296 cm3 ; un moteur plus performant mais aussi plus « pointu ». Deux 1 300 cm3, donc, mais pas seulement, car à cette époque, la Renault 16 apparaît, équipée d’un moteur 1 500, dont la berlinette hérite fatalement. C’est cette mécanique qui, en évoluant, donnera les berlinettes A 110 1600 S.
Objet de collection pour adulte
Source : Collection Hachette Collections - Auto Vintage
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