Lorsqu’elle est dévoilée au Salon de Genève en mars 1971, l’Alpine A 310 ne dispose que d’un moteur à 4 cylindres 1600 provenant de la Renault 16 TS. Cinq années plus tard, elle recevra le nouveau V6 PRV, qui en fera la plus performante des voitures sportives françaises du moment.
Dès sa sortie en 1971, l’A 310 a la difficile tâche de perpétuer le fabuleux héritage de la berlinette A 110, mais surtout de trouver sa place dans le cœur des passionnés. D’emblée, la nouvelle Alpine impressionne la presse et le public par son style original, arborant des lignes modernes et séduisantes. Si elle a tout pour plaire, elle est malheureusement desservie à ses débuts par un moteur de conception ancienne et manquant de puissance.
A partir du millésime 1979, il est proposé aux clients une Alpine avec une boîte à 5 rapports (en option). La carrosserie de la nouvelle version V6, toujours constituée d’éléments en résine et fibre de verre, a été remodelée. Le châssis poutre est renforcé, tout comme la suspension à roues indépendantes, afin de supporter le V6 qui est plus lourd. Au premier coup d’œil, la principale différence réside dans l’abandon de la rampe de projecteurs sous vitre pour des blocs séparés ne comprenant plus que quatre phares en tout au lieu de six, tandis que les deux prises d’air type NACA ont disparu du capot. On trouve désormais un bouclier aérodynamique avec spoiler et, à l’arrière, un petit becquet a pris place à la base de la lunette. Par ailleurs, l’A 310 V6 reçoit des jantes en alliage léger inédites, fixées par trois goujons. La clientèle reçoit favorablement ce nouveau modèle et, malgré quelques critiques inévitables, le succès est au rendez-vous : les ventes de l’A 310 triplent en une année.
Objet de collection pour adulte
Source : Collection Hachette Collections - Auto Vintage
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